Par Alexis BLIOT.
Découvrez ce « larris » exceptionnel au pied de la Forêt de Compiègne.
Par Alexis BLIOT.
Découvrez ce « larris » exceptionnel au pied de la Forêt de Compiègne.
Voici une belle recommandation de lecture sur nos amis les insectes.
Très documenté et agrémenté de superbes photos. Un ouvrage à consulter absolument ! Editions Elmer, 191 pp. 22 euros.
Retrouvez la nouvelle lettre d’information d’AntArea pour l’année 2021.
Voici un très belle découverte pour notre région. C’est dans un piège Barber installé par Nicolas Vansteene sur un coteau calcaire de l’Aisne que fût découverte cette espèce esclavagiste (obligatoire) rare et bien connue par les Myrmécologues.
Ses mandibules en forme de « sabre » et sa taille sont des critères qui ne permettent aucune confusion avec d’autres fourmis.
Cette pilleuse de couvain d’autres espèces (Serviformica), effectue régulièrement des « raids » pour ravitailler en main d’œuvre son propre nid. Ses mandibules ne lui permettant pas de se nourrir seule, elle doit être nourrie par trophallaxie.
Nous reviendrons sur les particularités de l’espèce dans un prochain bulletin de l’ADEP.
Elle devient la 59ième espèce répertoriée dans les Hauts-de-France.
Bravo Nicolas !
Ce document sur les abeilles sauvages a pour objectif de valoriser les observations recueillies au cours de rencontres collaboratives entre l’ADEP et le CPIE de l’Aisne et en y ajoutant des données personnelles et partagées de Guénael Hallart.
L’objectif étant d’améliorer nos connaissances des arthropodes notamment dans le Nord de l’Aisne.
Les atteintes aux landes sèches du Bois de Tillet portées au cours du siècle dernier les laissent dans un état de conservation défavorable. Leur remise en état nécessite un programme de restauration important, guidé par une notice de gestion adaptée. Une partie de ces travaux sera réalisés dans le cadre des mesures de compensation environnementale liée la mise en deux fois deux voies de la RN2.
Nous portons à votre connaissance le diagnostic entomologique complet réalisé par l’ADEP sur une partie de l’année 2019.
Pour connaître la biodiversité entomologique présente, la ville de Crépy-en-Valois a commandé à l’ADEP un inventaire faunistique entrant dans le cadre du projet d’ABC (« Atlas de la Biodiversité dans les Communes ») et centré sur trois groupes d’insectes : les lépidoptères (Papillons), les orthoptères (Criquets, Grillons, Sauterelles) et les odonates (Libellules).
ADELSKI A., COLINDRE L., DEROZIER C. & PAGOT C. (2018) Inventaire des arthropodes du Parc de Géresme et de la pelouse des remparts, Crépy-en-Valois (Oise, 60) Atlas de la Biodiversité Communale, 34 p.
Téléchargeable ici :
Au sommaire de ce numéro :
HALLART (Guénael) – Liste des Tipulomorpha inventoriés en Thiérache en 2015 (Diptera, Tipulomorpha) — 2
VIDAL (Emmanuel) & VANSTEENE (Nicolas) – Sur la piste de Andrena hattorfiana (Fabricius, 1775) (Hymenoptera,
Andrenidae) — 4
VIDAL (Emmanuel) & LEMAIRE (Léa) – Une abeille endeuillée dans le Laonnois (Hymenoptera, Apidea) — 5
VIDAL (Emmanuel) – Un bourdon en chasse un autre (Hymenoptera, Apidae) — 6
COLINDRE (Laurent) – Une fourmi invasive décelée en Forêt domaniale de Compiègne : Lasius neglectus Van Loon,
Boomsma & Andrasfalvy, 1990 (Hymenoptera, Formicidae) — 7
COLINDRE (Laurent) – Les fourmis en Picardie : bilan des découvertes et redécouvertes 2015 (Hymenoptera,
Formicidae) — 8
COLINDRE (Laurent) – Les fourmis en Picardie : bilan des découvertes et redécouvertes 2016 (Hymenoptera,
Formicidae) — 11
BOCQUILLON (Jean-Claude) – Un ravageur des forêts inattendu, Melolontha hippocastani Fabricius, 1801 — 13
BOCQUILLON (Jean-Claude) – Sur quelques champignons entomopathogènes — 14
BOCQUILLON (Jean-Claude) – Rencontre avec un Mallophage — 15
VIDAL (Emmanuel) – Comme un grain de sable (Araneae, Philodromidae) — 16
VIDAL (Emmanuel) – Découverte de Tetragnatha shoshone Levi, 1981 en Picardie et à propos des espèces compagnes
hygrophiles (Araneae, Tetragnathidae) — 16
ADELSKI (Adrien) – Anatis ocellata (Linnaeus, 1758) dans le département de l’Oise (Coleoptera, Coccinellidae) — 18
SINNAEVE (Thierry) – Isorhipis marmottani (Bonvouloir, 1871) coléoptère Eucnemidae,
présent en forêt de Laigue — 22
DUQUEF (Yann) – Observation récente de Nezara viridula dans le département de la Somme
(Insecta, Heteroptera) — 23
DUQUEF (Yann & Maurice) – Observation inhabituelle d’Acheta domesticus (Linnaeus, 1758) en 2016 dans la Somme
(Orthoptera, Grillidae) — 23
FOURNAL (Martin) – Sur la découverte de Ecliptopera capitata (Herrich-Schaffer, 1839) en Picardie (Lepidoptera,
Geometridae) — 24
FOURNAL (Martin) – A propos de Perizoma sagittata (Fabricius, 1787) dans le Beauvaisis
(Lepidoptera, Geometridae) — 24
DUQUEF (Maurice) – Lépidoptères rares de Thiérache (Aisne) — 25
DEROZIER (Carole) – Chrysodeixis chalcites (Esper, 1789) et Thysanoplusia orichalcea (Fabricius, 1775)
(Insecta, Lepidoptera) — 26
THALMANN (Joël) – Caractères morphologiques sexuels chez Phosphuga atrata (Linnaeus, 1758), (Coleoptera,
Silphidae, Silphinae) — 27
On entend beaucoup parler des guêpes en cette année si particulière. On entend beaucoup de choses sur elles, parfois vraies, souvent fausses…
Un article de presse très intéressant paru dans « 20 minutes » intitulé : Prolifération de guêpes : « Le confinement n’a rien à voir, et l’hiver doux pas beaucoup plus ». tire au claire les particularités par la voix de Quentin Rome, entomologiste au Museum National d’Histoire Naturelle :
http://www.20minutes.fr/article/2845439/api-rss
Si le dimorphisme sexuel est marqué, la livrée du mâle ne passe pas inaperçue. Zébrée longitudinalement de noir et blanc, cette petite Salticidé (5 à 7 mm) se trouve sur les écorces (ici sur un tronc d’arbre bien exposé).
L’espèce semble peu commune avec seulement 3 observations picardes (base ClicNat). Le mâle de la photo a été observé à Pierrefonds fin mai 2020.
Citer une espèce nécessite de respecter la règle de nomenclature zoologique. Le nom d’une espèce est décrite selon : le genre, l’espèce et l’autorité. Exemple :
Formica rufa Linné, 1758 |
Le genre : « Formica » qui regroupe plusieurs espèces de mêmes caractéristiques anatomiques, « l’espèce » : rufa et enfin, « l’autorité » : qui est le nom de la personne qui a décrit l’espèce suivi de l’année de sa description.
Mais attention : l’utilisation des parenthèses pour l’autorité est codifiée. Si l’autorité apparait entre parenthèses, cela signifie que l’espèce a été transférée de genre depuis sa description. Dans le cas contraire, il n’y en aura pas comme dans notre exemple ci-dessus.
Pour l’espèce Lasius niger, qui a été décrite comme « Formica nigra » par Linné lui-même en 1758 puis redirigée vers le genre Lasius postérieurement. L’autorité est donc entre parenthèses.
Lasius niger (Linné, 1758) |
Si cela peut paraître complexe (voir complètement inutile, comme certains le disent) c’est une des règles du code international de nomenclature zoologique.
Ainsi vous n’aurez plus de questionnement quand vous verrez apparaitre à la fois les deux formes dans les listes d’espèces présentées ici ou là sur ce site, dans les articles scientifiques, le bulletin de l’Adep ou autres.
Connaissez vous les « larves à queue de rat » ? Les Diptères, Syrphidae avant d’être adultes, pondent dans l’eau, y compris dans des milieux « sales », eutrophisés (photo ci-dessous).
Mais aussi : les mares temporaires, les eaux croupies, les abreuvoirs à bovins, les récupérateurs d’eau, etc.
Cet appendice est très long et fonctionne comme un « tuba » pour respirer sous l’eau.
Une fois leur cycle terminé, les larves s’en vont nymphoser non loin pour devenir de belles mouches nectarifères, et devenir comme ça :
Il existe d’autres Syrphes présentant cette caractéristique : les Helophilus : mais la larve reste plus petite ainsi que les Diptères Stratyiomidae.
Je reconnais que ce reportage n’a rien de « ragoutant » mais reconnaissez de votre côté qu’il s’agit là d’une singulière particularité ! D’autre part ces larves possèdent un atout de taille : elles participent à la dégradation de la matière organique et les adultes à polliniser. Deux bonnes raisons de ne pas les tuer.
Tout a une utilité dans la nature ! Il suffit de trouver laquelle !
Remerciements à Damien TOP pour ses précisions sur les Syrphes.
Dans la revue de l’ARC (Agglomération de la Région de Compiègne) bulletin annuel 2020 est paru un encart page 27 : Notons la distribution de 2000 pièges à frelons asiatiques. Nous voulions revenir sur ce point. Un article très instructif réalisé dernièrement et paru dans le dernier bulletin de l’ADEP, nous apprend que sur 365 arthropodes piégés, on comptait seulement 16 frelons asiatiques ! Je vous laisse donc le soin de multiplier ces chiffres par 2000… La lutte contre le frelon asiatique ne doit pas faire oublier que bien d’autres insectes pollinisateurs sont sacrifiés (158 hyménoptères, 126 diptères etc) prouvant que l’alcool n’éloigne pas les abeilles….Il n’est donc pas nécessaire de faire plus de mal et déconseillé de pratiquer ce piégeage.