Le jeu des différences : Frelon asiatique/Frelon européen

 

 

 

Selon le MNHN (Museum National d’Histoire Naturelle de Paris), le frelon asiatique progresse de 60 km/an. Il est observé en Picardie depuis 2013 (base ClicNat) et touche actuellement l’ensemble des départements picards. Il a été observé à Guignies dans le Hainaut (Belgique) le 20 novembre 2017.

 

Nous mettons à votre disposition un comparatif des deux Hyménoptères (vue de dessus) :

Frelon européen, Vespa crabro Linnaeus, 1758 – Frelon asiatique, Vespa velutina Lepeletier, 1836

 

1 – Pattes : Européen = pattes brunes / Asiatique = pattes nettement bicolores (jaunes & noires) d’où son deuxième nom : « Frelon à pattes jaunes » ;

2 – Thorax : Européen = noir et brun / Asiatique = complètement noir ;

3 – Abdomen : Européen = jaune « dessiné » de noir / Asiatique = sombre annelé de jaune-orange, puis une bande orangée plus large à l’extrémité.

En outre, les antennes sont brunnes chez l’Européen et complètement noires chez l’Asiatique.

Frelon asiatique, Vespa velutina (L. Colindre)

Frelon européen, Vespa crabro (C. Derozier).

 

Quelques informations complémentaires (Com. pers. C. Villemant, MNHN, 2018) :

Les études menées sur le frelon asiatique ont démontré qu’un nid produisait en moyenne 500 reines.

Au Népal, le frelon asiatique est observé jusqu’à 3000 mètres d’altitude. L’espèce ne craint donc pas le froid et les projections de dissémination de l’espèce étudiée par ordinateur, permettent d’imaginer qu’il pourra atteindre le Nord de la Norvège ou bien encore l’Islande. A contrario, la sècheresse estivale est un frein à sa colonisation (limites Sud Espagne et Afrique du Nord).

En milieu naturel, la prédation est d’environ 1/3 de Diptères, 1/3 de guêpes, 1/3 d’abeilles. Cette prédation est optimale là où les insectes se regroupent (ruches, cadavres d’animaux, étables, bouses, etc).

La principale conséquence de la prédation du frelon asiatique sur les ruches est l’arrêt du butinage des abeilles (conduisant à un manque de réserve hivernale, impactant le couvain). Les frelons asiatiques faisant en effet un « siège » tout l’été. Des grilles « muselières », tenant le frelon à distance de l’entrée de la ruche et l’empêchant de pénétrer à l’intérieur, sont testées chez plusieurs apiculteurs et prouvent actuellement leur efficacité.

Les deux principaux prédateurs naturels connus du frelon asiatique (comme tous les autres Hyménoptères autochtones…) sont Pheromermis vesparum Kaiser, 1987 (Nematoda, Enoplea, Mermithida) et Conops vesicularis Linnaeus, 1760 (Arthropoda, Hexapoda, Diptera).

 

Pour en savoir plus sur la biologie du Frelon asiatique :

http://www.lot.gouv.fr/IMG/pdf/Fiche_descriptive_frelon.pdf

Base ClicNat :

http://www.clicnat.fr/?page=accueil

Nid de frelon asiatique Photo : D. Messin

Remerciements à Jean Claude Bocquillon et Carole Derozier pour les photographies comparatives – Photo de mise en avant : L Colindre.

 

Clé d’identification des Orthoptères du grand-Est – Julien Ryelandt

 

 

Vous trouverez ci-joint une clé d’identification très bien illustrée et de grande qualité, des Orthoptères du Grand-Est de 132 pages. L’idée nous vient de notre collègue Thibaud Daumal que nous remercions vivement.

Après avoir demandé l’autorisation à l’auteur, Julien Ryelandt, celui-ci nous a très gentiment donné son accord et nous redirige également sur au autre site (cf. lien plus bas). Un grand merci à lui également.

Clé des Orthoptères ci-dessous :

J-RYELANDT(2014)_cle_orthopteres-gd-est_v_3-2

 

Autres sites (de nos amis Belges) :

https://www.guides-nature.be/publications/cles-photographiques-de-determination

 

Fiche espèce – Misumena vatia (Clerck, 1758)

 

 

Cette araignée de la famille des Thomisidae, se tient toujours à l’affût sur les inflorescences. L’araignée évolue en toute discrétion. Elle est en outre, capable de changer de couleur en quelques jours (Théry et Casas, 2009) pour se confondre avec son environnement. Les espèces douées d’homochromie variable ne sont pas rares et certains coléoptères sont d’ailleurs capables de changer de couleur en moins d’une minute (Fiszman, 2017).

L’araignée est capable de tuer des proies beaucoup plus volumineuses. Afin de ne pas être emportée par les insectes volants qui viennent butiner, le venin injecté est très rapide et… efficace (Roberts, 2009).

Le dimorphisme sexuel est grand. Le mâle est facilement identifiable. Plus petit que la femelle ( 4 mm contre 10 mm), il possède une tâche blanche sur le céphalothorax et deux bandes foncées sur l’abdomen. Les deux premières paires de pattes sont annelées. Les deux dernières paires sont diaphanes.

 

Mâle Misumena vatia sur pissenlit. Photo : L Colindre (2013).

Détail du mâle sur renoncule. Photo : L. Colindre (2018).

La femelle est plus « ronde ». Sa couleur varie du jaune au blanc en passant par le vert. Des bandes rougeâtres sur les côtés de l’abdomen apparaissent parfois (non systématique).

Femelle jaune…. Photo : L. Colindre (2013).

…ou blanche… Photo : D. Messin (2010).

…ou blanche à bandes rougeâtres. Photo : L. Colindre (2012). Ici la femelle tisse un nid au bout de la feuille.

L’espèce peut être parfois confondue avec Ebrechtella tricuspidata (Fabricius, 1775) [synonymie = Misumenops tricuspidatus (Fabricius, 1775)] mais cette dernière a toujours un céphalothorax vert caractéristique (cf. photo ci-dessous, L Colindre – 2013).

Bibliographie :

  • Fiszmann Pierre-Louis (2017) « Les mécanismes physiologiques responsables de l’homochromie variable dans le monde animal Thèse doctorat vétérinaire « Faculté de médecine de Créteil. 112 p.
  • Roberts M.J., (2009) « Guide des araignées de France et d’Europe » Ed. Delachaux & Niestlé » 383 p.
  • Théry M., CASAS J. (2009) « The multiple disguises of spiders : web colour and décorations, body colour and movement ». Philos. Trans. R. Soc. B Biol. Sci. 364, 471-480.

araignée crabe.

Les Dysdera : des araignées pas si faciles à déterminer !

Textes : Carole Derozier & Laurent Colindre

Photo de mise en avant : Laurent Colindre

 

 

C’est une question récurrente sur les blogs naturalistes. Comment distingue t-on les deux espèces présentes chez nous à savoir D. crocata C.L. Koch, 1838, et D. erythrina (Walckenaer, 1802) ?

Au risque d’en décevoir beaucoup, la présence ou l’absence des épines postérieures du fémur n°4 n’est pas un critère fiable à 100% :

 

Epines sur fémur 4 : photo de Carole DEROZIER

Ou absence… : photo de Laurent COLINDRE

Epines que l’on peut apercevoir sur l’avant du fémur 4 (photo : Michel BERTRAND)

 

Certaines clés dichotomiques évoquent 1 à 3 épines pour Dysdera crocata et aucune pour Dysdera erythrina. Ce n’est pas le seul critère d’autant qu’une autre espèce, Harpactea rubicunda (C.L. Koch, 1838) très semblable peut être, elle aussi, identifiée dans notre espace régional. Cette dernière possède de 8 à 10 épines sur le fémur 4.

La détermination en passe aussi par l’étude des épines submédianes, apicales et latérales mais également par l’observation à la loupe binoculaire du tarse de la patte-mâchoire, du sternum, de la coloration de l’individu, etc… Le critère le plus précis étant l’étude des pédipalpes chez le mâle, et de la vulve chez la femelle (l’épigyne étant « sclérifiée » la rendant peu intéressante pour la détermination, comme chez toutes les araignées aplogynes). Vous l’aurez compris, le genre Dysdera reste complexe et nécessite une observation multi-critères.

Dans d’autres régions (et particulièrement dans le Sud de la France) la détermination est rendue encore plus difficile puisqu’il existe plusieurs espèces très proches.

Pour aller plus loin :

araneae – Dysderidae

Familles / Dysderidae | Les araignées de Belgique et de France

Vous remarquerez la taille des chélicères. Adaptation à un régime alimentaire à base de Cloportes (généralement dédaignés par les autres araignées). Même si elle n’est pas dangereuse, des cas de morsures ont déjà été décrits. Photo : Michel BERTRAND.

 

Photo : Michel BERTRAND.

Un grand merci à Marina pour ses conseils et à Michel pour ses superbes clichés.

 

Fiche espèce : Tritomegas rotundipennis (Dohrn, 1862)

Texte et images de Michel BERTRAND

Découvrez sur lien ci-dessous le développement de cet Hémiptère de la famille des Cydnidae.

Attention, il existe trois espèces semblables Tritomegas sexmaculatus (Rambur, 1839) potentiellement présente en Picardie et avérée dans le Nord Pas de Calais, Tritomegas bicolor (Linnaeus, 1758) et enfin Tritomegas rotundipennis (Dohrn, 1862) présentée ici :

tritomegas rotundipennis

Bibliographie :

A retrouver aussi dans l’entomologiste, tome 70, 2014, n° 5 : 319 – 324

Quelques fourmis (et autres !) du Nicaragua et du Costa Rica.

Photos et textes : L. Colindre – 04-05/2018

 

 

Nichés en plein cœur de l’Amérique centrale, les deux pays frontaliers n’ont rien à s’envier : une chaîne volcanique commune, une forêt tropicale humide et sèche, deux côtes océaniques, une situation géographique d’intérêt, etc. J’y rajoute également une beauté des paysages à couper le souffle.

Nous pourrions donc en déduire que la biodiversité devrait être similaire. Pourtant, si le Costa-Rica fait l’objet de nombreux projets de recherches scientifiques et technologiques, il en n’est pas de même pour le Nicaragua.

Concernant les fourmis, la base AntWeb arrêtée au 07/05/2018  (https://www.antweb.org/) identifie pour le Costa Rica, 107 genres, 1032 espèces (dont 117 endémiques et 16 introduites) contre 91 genres, 464 espèces (dont 6 endémiques et 9 introduites) au Nicaragua. Le différentiel est d’importance, qui plus est, quand on sait que la superficie de ce dernier pays est 2.5 fois supérieure au Costa-Rica.

L’ouverture récente du Nicaragua permettra sans doute d’y révéler une biodiversité tout au moins identique à son voisin. Espérons que les derniers évènements politico-sociaux ne viennent pas gâcher les efforts réalisés en ce sens…

Ecrin de verdure. Costa-Rica ; forêt tropicale humide.

Nicaragua : lac du cratère (volcan Apoyo) et volcan Mombacho en arrière plan. Forêt tropicale sèche.

 

Hyménoptères / Formicidae :

Les fourmis « légionnaires » ou fourmis « nomades » se déplacent en colonnes rangées impressionnantes de plusieurs mètres de long (constituées de 100 000 à 750 000 individus, Passera 2008). Elles dévorent (et par conséquent nettoyent) tout ce qui passe sur leur chemin. Elles ne laissent pas indifférent quand on croise leur chemin. Leur piqure est douloureuse (je l’ai testé pour vous !). Si on peut comparer l’intensité de la piqure à celle d’une guêpe, la différence est nette dans sa durée. Plus de 5 à 7 minutes après, la douleur est encore vive puis s’estompe sans autre conséquence.

 

Fourmi légionnaire du genre « Eciton ». Ici un soldat aux mandibules démesurées (que les Indiens d’Amérique du Sud utilisent pour suturer les plaies en se faisant mordre puis en arrachant le corps et laissant la tête !). Sur la photo on peut distinguer une ouvrière « media » juste en-dessous. Le polymorphisme est particulièrement important chez ces espèces avec plus de 4 castes décrites.

Les espèces de fourmis dites « champignonnistes » (« Zompopa ») appartiennent principalement aux genres Atta et Acromyrmex (Formicidae/Myrmicinae).

Ne digérant pas la cellulose, les fourmis cultivent un champignon qui fait le travail pour leur compte. Pour le cultiver, elles collectent des morceaux de feuilles puis les transportent dans la fourmilière (cf. photo ci-dessous), un nid de structure complexe et souvent très grand. L’impact sur la végétation alentour est considérable (8775 kg / hectar /an pour un nid important d’Atta en Amérique du Sud, Passera 2008). Néanmoins elles assurent également par ce moyen, l’aération et la régénération des sols souvent pauvres. Les ouvrières « minors » se chargent de réduire les feuilles afin que le champignon puisse s’y développer. Cette cellulose apporte alors le sucre dont le couvain des fourmis à besoin.

En échange, elles assurent au champignon une protection contre d’autres champignons pathogènes (les fourmis possédant des glandes antibactériennes), facilitent son implantation dans la litière du nid et assurent sa dissémination lors des essaimages.

 

Il existe trois castes d’ouvrières (et probablement des « sous-castes ») : les ouvrières minors (2-4 mm) qui s’occupent du couvain ainsi que du nettoyage du nid. Les ouvrières médias (5-10mm) qui récoltent et les ouvrières majors ou soldats (>10mm), protégeant la fourmilière dès qu’il y a danger. Il suffit de taper du pied proche de l’entrée du nid pour que les ouvrières majors en sortent instantanément. Elles sont facilement reconnaissables à leur large tête et à leurs fortes mandibules. Une amie qui a voulue manipuler un soldat l’a su très rapidement avec une coupure sur un doigt (merci Christelle pour cette expérience !!). Elles sont en outre quasiment les seules à tenir tête aux fourmis légionnaires…

Ouvrière major du genre Atta ou Acromyrmex.

 

La fourmi « balle de fusil » (Paraponera clavata, ci-dessous), est une très grosse ponéromorphe. Gare aux étourdis qui mettraient la main dessus ! (d’où le patronyme comparant la douleur à une balle reçue). Une piqûre peut tuer une souris (Passera 2007).

Entrée du nid de Paraponera clavata

Quelques autres arthropodes rencontrés :

Coléoptères :

D’autres Hyménoptères :

Quelques guêpes et abeilles…

Guêpe sp

Cette abeille de quelques millimètres, inoffensive du Nicaragua (appelée « Mariola ») est élevée pour son miel. Le nectar n’a bien sûr absolument pas le même goût que celui de nos abeilles (elles butinent sur les fleurs d’avocat). En outre, son miel est très liquide et la production ne dépasse pas le litre par ruche !

Ruche et nid

Isoptères :

 

Nids de termites omniprésents en forêt tropicale humide et sèche et quelques individus !

 

Lépidoptères :

En haut : papillon du genre Morpho et dessous le « Hibou » (Caligo eurilochus).

 

Orthoptères :

Sauterelle « feuille » (Nicaragua).

Criquet sp (Costa-Rica)

 

Arachnides :

En dehors des insectes, notons la présence de cette belle Arachnide :

Mygale sp (=Tarentule pour les anglophone). Nicaragua

 

Parce que ces deux pays ne sont pas qu’un « réservoir » d’insectes, je ne résiste pas à l’idée de vous montrer quelques représentants emblématiques :

Paresseux à trois doigts (Bradypus tridactylus).

Toucan à carène (Ramphastos sulfuratus)

Singe capucin avec son jeune (Cebus capucinus)

Fiche espèce – Zoropsis spinimana (Dufour, 1820) dans le sud de l’Aisne

 

 

Texte et photos : Marina CHAVERNOZ

 

 

 

Zoropsis spinimana est une grosse araignée (jusqu’à 20 mm) plutôt du sud de la France. Néanmoins, depuis plusieurs années, cette dernière remonte jusqu’à Paris où elle va privilégier des endroits chauds comme les maisons.

Elle très reconnaissable grâce au masque de Nosferatu présent sur son céphalothorax. Elle pourrait éventuellement être confondue avec la seule autre représentante du genre, Zoropsis media, mais cette dernière est vraiment méditerranéenne. Un article du monde des insectes nous donne des critères pour les différencier1.

Dans ClicNat2, seules 2 données sont mentionnées, une de 2013 à l’intérieur de l’usine Bic Rasoirs de Longueil Sainte Marie dans l’Oise et la dernière de 2018 dans mon garage à Gandelu dans l’Aisne.

Dans l’INPN3, heureusement, bien plus de citations apparaissent. Ces 2 données, auxquelles il faut ajouter une donnée en Moselle (2013), sont les plus « nordistes » des données répertoriées dans cette base.

La galerie du monde des insectes4 ajoute une autre donnée en Moselle trouvée par la même personne au même endroit en 2014 que la donnée de 2013.

Le faible nombre de données « nordistes » et le fait que dans les quatre cas il ne s’agit que de femelles ne permet pas de conclure totalement à son installation durable sous nos latitudes. Cette araignée escalade très aisément les parois verticales et pourrait très bien arriver dans nos voitures lors de voyages.

Une fois dans, l’œil elle se reconnait facilement, faites enregistrer vos données si vous la voyez !

Liens :

1 – https://www.insecte.org/spip.php?article83

2 – http://obs.picardie-nature.org/?page=fiche&id=4801

3 – https://inpn.mnhn.fr/espece/cd_nom/234211

4 – https://www.galerie-insecte.org/galerie/repartition.php?gen=Zoropsis&esp=spinimana

 

Sortie ADEP au Bois du Roi (Oise, 60)

8 avril 2018 : il fallait y être ! L’un des plus beaux et chauds dimanches depuis bien longtemps…

Découverte, ou redécouverte du Bois du Roi, propriété privée mais ouverte en partie au public : la « Pierre au Coq » sur la commune d’Ormoy-Villers (Il existe également la « Pierre Glissoire » sur la commune de Peroy-les-Gombries, site géré par le CENP).

La prospection débute.

Recherche minutieuse de Jean-Claude. Une pinède sur sol sableux offrant bien des surprises pour les entomologistes…

Dissimulée dans la lande à bruyères, culmine la Pierre au Coq. Thierry et son bouclier à l’assaut des landes !

Observation de Acanthocinus aedilis (L., 1758) – Cerambycidae –, qui se développe sur les pins. Ses antennes sont un cas remarquable d’un développement sans aucun rapport avec ses nécessités vitales. L’évolution ne fait pas toujours dans la mesure… Nous devons cette observation à Jean-Hervé et ses yeux de lynx. Photo : J.-C. Bocquillon.

La « dream team » ! Jean-Hervé, Thierry et Jean-Claude (+ moi derrière l’œilleton…).

Thanasimus formicarius (Linnaeus, 1758), in copula Photo : J.-H. Yvinec

Jean-Hervé à la recherche d’hydrophilidae. Comme quoi, même dans les milieux secs, les trous d’eau, les ornières, etc. peuvent venir enrichir les inventaires.

Laurent à la recherche de fourmis au pied d’un arbre mort.

Prochaine étape : les identifications. Patience, nous vous tiendrons vite au courant des découvertes.

Nid d’Aphaenogaster subterranea (Latreille, 1798).

Fiche espèce : Abdera flexuosa (Paykull, 1799) – Chantilly

Texte et photo : Jean-Claude Bocquillon.

Cette espèce mycétophage saproxylique a été récoltée à Chantilly sur Phellinus tuberculosus, champignon commun sur les Prunus, le 3-04-2018. Elle est indiquée «ça et là dans toute la France » dans le Catalogue des coléoptères de France de M.Tronquet, et Hervé Bouyon ne l’a pas fait figurer dans le Catalogue des Coléoptères d’Ile de France, fascicule XI Tenebrionoidea, édité par l’Acorep. On ne la trouve pas non plus dans le Catalogue des Coléoptères du Département de la Somme de Carpentier et Delaby. Il s’agit donc d’une observation qui précise sa dispersion.

 

Evolution de la systématique myrmécologique

De nombreux changements sont intervenus dernièrement, dans la systématique concernant les fourmis : synonymies, modifications d’espèces ou de genres. Ces modifications touchent l’ensemble de la faune myrmécologique française.

Nous indiquons ici, les seuls changements qui impactent les espèces connues des Hauts-de-France :

  • Myrmica martini est mise en synonymie avec Myrmica scabrinodis.
  • Tetramorium « U2 » et Tetramorium « sp. D » sont mis en synonymie avec Tetramorium caespitum.

 

 

Atlas préliminaire des Bourdons du Nord Pas-de-Calais

 

 

 

 

 Nos collègues du Nord Pas-de-Calais viennent de sortir un « atlas préliminaire des Bourdons (du genre Bombus) ».

Ce travail se base sur l’analyse de 3226 occurrences anciennes et récentes réparties sur 400 communes. Le document présente et décrit l’écologie de plusieurs dizaines d’espèces, agrémenté de cartographies et de superbes photos. 55 pages.

Prix : 3 euros + 4.80 euros pour les frais d’envoi.

Pour l’adresse de commande :

SENF

433 rue de Landrecies

59400 CAMBRAI

NB : Il est aussi possible d’économiser les frais de port en le récupérant dans les locaux du GON (au 23 rue Gosselet à Lille) au prix de 3€.

 

Première de couverture.